Expositions

Dans l'appartement de Léonce Rosenberg

Musée Picasso

Mercredi 3 Avril à 10h45

Vendredi 5 Avril à 10h45

Tarif : 21 €


RDV : 5 rue de Thorigny 75003 Paris

Métro :  Ligne 1 Saint Paul Ligne 8 Chemin Vert

Bus :  91 Saint Claude 

38 Grenier Saint-Lazare Quartier de l’Horloge 


Le 15 juin 1929 le Tout-Paris se pressait au 75 rue de Longchamp, convié à une pendaison de crémaillère par Léonce Rosenberg. Célèbre marchand d'art, collectionneur, protecteur de l'avant-garde, le maître des lieux voulait alors faire de cet appartement une œuvre d'art totale. Une douzaine d'artistes se trouvaient réunis sous la férule de ce passionné, entre abstraction et figuration, tradition et modernité dans un ensemble pictural et décoratif inédit, cohérent, ambivalent. Un décor pourAccueil  celui qui entendait associer son nom au cubisme tardif mâtiné de figuration. Il tenta de soutenir un Picasso rétif, déjà séduit par une pratique peu académique et qui ne refusait pas la provocation d'un surréalisme naissant. Dans ce décor où cohabitent mobilier bourgeois et œuvres d'avant-garde se croisaient de Chirico et Picabia, Ernst et Léger. La crise de 29 aura raison de Rosenberg, ce conquérant de l'art, ce « commandant de l'armée cubiste » qui rêva son intérieur, à la recherche d'une harmonie totale.

                            (Conférencier du musée)

CHÂTEAU de VINCENNES 

Château de Vincennes

Mercredi 10 Avril à 10h45

Vendredi 12 Avril à 10h45

Tarif : 24 €


RDV : Avenue de Paris 94300 VINCENNES

Métro :  Ligne 1 : Château de Vincennes
RER A : Vincennes

Bus : 56 Château de Vincennes

Voilà des siècles que sa lourde silhouette se dresse aux portes de Paris. Mais ce château fort royal, une des plus hautes forteresses d'Europe, reste étrangement méconnu. Pourtant combien de noms célèbres hantent ces lieux...rois, ministres, écrivains, soldats. Saint-Louis y rendait la justice, Charles V venait chasser loin des turbulences de Paris, Fouquet, Diderot, Sade y furent prisonniers. Anne d'Autriche s'y réfugia pendant la Fronde et le Duc d'Enghien y fut assassiné sur ordre de l'Empereur. Jusqu'au Général de Gaulle, qui songea à faire de Vincennes la résidence présidentielle !

Le donjon, chef-d’œuvre d'art militaire semble dominer un majestueux ensemble du XVIIème siècle et une chapelle royale, enserrés par une enceinte fortifiée défendue par tours et fossés. Mais n'oublions pas que cette architecture militaire abrita un temps la célèbre Manufacture de porcelaine...qui devint en 1756 la Manufacture Royale de Sèvres.

Quelle richesse... insoupçonnée mais bien réelle !

 

   (Conférencier du château)

BRANCUSI - L'esprit de la matière

Musée Beaubourg

Mercredi 17 avril 10h30

Mercredi 17 avril 13h30

Vendredi 19 avril 9h30


Tarif : 22 €


RDV : Parvis de Beaubourg 75004 PARIS  

Métro :  Ligne 11 Rambuteau-

Ligne 4  Châtelet 

RER A,B,D : Châtelet Les Halles 

Bus :  38

Voilà qu'une grande rétrospective rend hommage à cet artiste emblématique de la sculpture du XXème siècle avec près de 200 sculptures, des photographies, dessins et films de l'artiste et même des éléments de son atelier de l’impasse Ronsin. Avec des prêts exceptionnels de collections internationales Tate Modern, MoMA, Guggenheim,…le titre même de l'exposition sonne comme un défi : « Brancusi, l'art ne fait que commencer ». Précurseur, novateur, original, fascinant, il est devenu la référence en matière de sculpture abstraite. Son art, qui passe par des courbes, des lignes, des formes simples tend au symbole pur pour exprimer l'indicible. Il travaillera des années pour « dire » le vol d'un oiseau.

Quel parcours que le sien qui le mène (à pied) de sa Roumanie natale jusqu'à Paris où il installe son atelier dans le XVème arrondissement. C'est un lieu de vie, de rencontres, de création, de contemplation – œuvre d'art à part entière. Il y dispose ses œuvres, se lance dans la photographie pour guider le regard, pour magnifier l'œuvre. Lumière et espace participent de cette approche quasi religieuse. Controversé, critiqué, il devra même affronter un procès aux Etats-Unis pour affirmer la nature artistique de ses œuvres. Inlassablement, il reprend ses séries, variant formes et matériaux, tendant, toujours et encore, vers plus de pureté, de frugalité, de simplicité. Brancusi...ou la reconnaissance d'une nouvelle conception de l'art.

                                                                                                                                             (Conférencier du musée)


VISITE DE QUARTIER  

LES HALLES - ÉGLISE ST EUSTACHE

Mercredi 15 mai 10h15

Vendredi 17 mai 10h15

Tarif : 12 €


RDV : 2 Imp. Saint Eustache 75001 PARIS

Métro : Ligne 4 Les Halles

RER A,B,D : Châtelet Les Halles 

Bus :  38 Les Halles - Châtelet          

Depuis la terrasse de Beaubourg on ne voit qu'elle. Elle s'impose, règne sur ce quartier si souvent modifié, bouleversé, qui garde cependant le souvenir de ce qu'il fut : le « ventre de Paris ». Imposante, elle l'est de toute évidence, intrigante aussi avec cette architecture qui suscite les jugements les plus contradictoires. Un Viollet-le-Duc n'avait pas de mots assez durs à son égard : « sorte de squelette gothique revêtu de haillons romains ». Alors que cette « fille de Notre-Dame » nous offre un décor intérieur d'un style...Renaissance. Son histoire aussi riche que son décor, voit se succéder évènements et personnages qui parlent tous à nos souvenirs. Saint-Eustache, qui fête gaillardement ses huit cents ans d'existence, porte en elle des « présences » qui racontent l'histoire du quartier, l'histoire tout court. On y croise Molière, Colbert, Richelieu, La Fontaine, Louis XIV, la « Poisson », future Marquise de Pompadour. Chaque siècle semble y avoir ajouté sa note et sa pierre, de Mansart à Baltard de Simon Vouet à Keith Haring, de Mozart à Berlioz. Inachevée, elle attend encore sa nouvelle façade...Quelle histoire ! Quel quartier ! Hilda, notre guide, saura nous en faire découvrir les heurs et malheurs et surtout les charmes certains.

Conférencière Hilda Biancardi)

PARIS 1874 - Inventer l'Impressionnisme

Musée d'Orsay

Mercredi 22 mai 10h

Vendredi 24 mai 9h45

Tarif :  22 €

RDV : 1 Rue de la Légion d'Honneur 75007 PARIS

Métro : Ligne 12 Solférino

RER  C :  Musée d'Orsay

Il y a tout juste cent cinquante ans, le 15 avril 1874, s'ouvrait à Paris la première exposition « impressionniste ». Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissaro, Sisley ou encore Cézanne (pour ne citer que ceux qui ont survécu à l'oubli) savaient-ils alors qu'ils donnaient le coup d'envoi à une formidable aventure d'avant-garde ? Décidés à s'affranchir des règles, en butte aux dictats du Salon Officiel, ces jeunes artistes se lancèrent dans l'organisation de leur propre exposition. Quel était donc le caractère original de ce mouvement artistique, quel lien unissait ces personnalités si diverses, engagées dans une aventure humaine et collective qui dura une bonne douzaine d'années ? Ce mouvement s'inscrivait dans un contexte de profondes mutations sociales et économiques, au lendemain d'une lourde défaite militaire et d'une terrible guerre civile. Ces jeunes artistes s'intéressaient à des sujets simples, exempts des références érudites de l'Académisme : la touche devenait vibrante, le ton s'éclaircissait et l'air était tout à coup plus léger. L'originalité de notre exposition réside dans la confrontation de ces œuvres nouvelles avec les tableaux et sculptures du Salon Officiel, recréant de ce fait le choc visuel de l'époque, ménageant aussi quelques rapprochements inattendus et affirmant ainsi la richesse et la modernité radicale de ce mouvement à la recherche de...l'impression.

 

(Conférencière Suzanne Lombard-Platet)

ÉGLISE SAINT MÉDARD - CREIL 

Mercredi 29 Mai à 10h15

Tarif : 12 €

RDV : 39 Place Saint-Médard 60100 CREIL

Peut-être n'avez-vous jamais visité l'église Saint-Médard de Creil ? Nous vous donnons l'opportunité de la découvrir avec une équipe de chercheurs passionnés d'archéologie et d'histoire !

St Médard est une bien curieuse église. Contrainte par un tissu urbain dense et par la muraille de la ville, les bâtisseurs ont développé des trésors d’ingéniosité pour adapter les dimensions de l’église à la population croissante de la ville. Édifiée à partir du XIIIème siècle, elle succède à une église au plan en croix grecque. Elle atteint rapidement ses limites : dès le siècle suivant, elle est devenue trop petite. 

Pour l’agrandir, la proximité des remparts oblige à renoncer à l’orientation canonique. Le nouveau chœur ne sera pas à l’est, mais au nord-est : il prend la place de l’ancien croisillon nord, le croisillon sud et la croisée devenant la nef ! Au gothique rayonnant succède le gothique flamboyant, puis le style Renaissance, et chaque mode architecturale laisse sa marque dans cette église composite au plan torturé mais aux dispositions intérieures élégantes. Malgré les contraintes auxquelles ils ont fait face, les constructeurs ont certainement bénéficié des moyens d’une ville aisée et du soutien des chanoines de Saint-Évremond, la collégiale du château royal voisin. Artisans talentueux et ingénieux, ils ont su édifier une église dans laquelle la beauté se niche au sein du chaos. 

(Conférencier Nicolas Bilot) 

JOURNÉE À VILLERS COTTERÊTS

Musée Alexandre Dumas - Pavillon Henri II - Cité de la Langue Française

Mercredi 5 Juin à 7h45

Tarif : 65 €


RDV : Parking Car rue de la Mairie Gouvieux  

 Nous avons tous en mémoire le souvenir de cette fameuse ordonnance de François 1er qui rendit obligatoire l'usage du français dans les actes officiels du royaume. Et, depuis quelques années, nous parvenaient les échos d'un gigantesque chantier qui avait entrepris de redonner vie à ce fameux château, berceau de ladite ordonnance.

L'enjeu, de taille, était double : restaurer un bâtiment qui avait connu moult vicissitudes et l « habiter », l' « habiller » de mots, de sons, de textes et de chansons pour le rendre attractif au plus grand nombre. Il semble bien que le pari ait été tenu et que se poursuive la longue histoire de ce lieu, ô combien emblématique, qui faillit périr dans l'indifférence et renait de ses cendres avec éclat. Sauvetage patrimonial et linguistique réussi ! Nous complèterons notre découverte par la visite du Pavillon Henri II, où l'on trouve des décors intérieurs de style Renaissance les plus remarquables de Villers-Cotterêts. Qu'ils soient XVIème ou néo-renaissance avec leurs motifs stuqués à la feuille d'or, leurs sculptures, peintures murales ou plafond à caissons, ils témoignent de la richesse et de l'importance de leur propriétaire : la famille royale et les ducs d'Orléans.

Et nous finirons notre découverte de la ville qui vit naître Alexandre Dumas par la visite du musée Dumas. Installé dans les salons d'un bel hôtel particulier du XIXème siècle, le musée entretient la mémoire de trois générations de Dumas. Le grand-père, Général de la République, le fils, auteur des « Trois mousquetaires » et du « Comte de Monte-Cristo, et le petit-fils, créateur de « La Dame aux Camélias ».

Nous n'en oublierons pas pour autant de partager un délicieux déjeuner, gage de chaleureuse convivialité !

Cette journée, à n'en point douter, sera le point d'orgue d'une belle et riche année.

Nous vous attendons nombreux !

ARCHIVES NATIONALES - HÔTEL de SOUBISE

Archives Nationales

Mardi 12 Mars à 10h15

Vendredi 15 Mars à 10h15 et 14h15


RDV : 60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris

Métro : Lignes  4 : Etienne Marcel

Bus : 38 Centre Georges Pompidou

Tarif : 12 €

Le journal de Louis XVI...et son « rien » du 14 juillet 1789, le Testament de Napoléon rédigé à Sainte-Hélène, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen...Voici quelques-uns des trésors que conservent jalousement les Archives Nationales. Outre l'intérêt historique évident de ces « pièces » exceptionnelles parmi bien d'autres il est à noter que l'écrin qui abrite ces précieux documents vaut à lui seul le détour.

Situés dans le Marais, les hôtels de Rohan et de Soubise conjuguent avec bonheur une élégante architecture classique et un décor rocaille d'une exquise délicatesse.

L'histoire de ces grandes maisons est elle-même passionnante : les noms qu'elles portent laissent entendre que ceux qui hantèrent ces lieux ont laissé des « traces » dans notre histoire, dont l'affaire du Collier n'est pas la moindre.

C'est Napoléon qui, en 1808, décida de choisir ces prestigieux bâtiments pour y installer les Archives « Nationales » depuis la Révolution. Et, en dépit, des projets modernes et fonctionnels qui prévoyaient un déménagement hors les murs, les hôtels de Rohan et Soubise restent bien un des hauts lieux de la recherche historique au cœur de ce Marais où vous ne manquerez pas de vous perdre !

(Conférencière Séverine Delisle-Coignac)

LA DAME À LA LICORNE                                          et LES CHEFS-D' ŒUVRE DE CLUNY

Musée de Cluny

Mercredi 20 Mars à 10h 15 et à 13 h 30

Vendredi 22 Mars à 9 h 45


RDV : 28 rue du Sommerard75005 Paris

Métro : Lignes 4 Odéon 10- Cluny- La Sorbonne

RER B : Saint-Michel- Notre -Dame

Tarif : 18

Vous avez été enthousiasmé(e)s par la précédente visite, le parcours architectural et la réhabilitation très réussie.

Cette nouvelle visite vise à mieux approcher les chefs-d’œuvre du musée comme la célèbre tenture de la Dame à la licorne ainsi que l’une des plus riches collections européennes, offrant un panorama complet de l’art médiéval du Ve siècle au début du XVIe siècle : orfèvrerie, vitraux, peintures, tapisseries, broderies, textiles, ivoires byzantins, statues (ah ! Cet Adam en pied…).

Comment ne pas revenir alors que tant de beautés restent à découvrir ?

(Conférenciers du musée)

PARIS DE LA MODERNITÉ de 1905 à 1925

Le Petit Palais 

Jeudi 28 Mars à 10h

Vendredi 29 Mars à 10h et 14h


RDV : Avenue Winston Churchill 75008 PARIS
Métro :  Lignes 1, 13 Champs-Elysées-Clémenceau Lignes 8, 13 Invalides
RER C : Invalides Bus :  43

Tarif : 22 €

 Le Petit Palais nous offre avec cette exposition un vaste panorama de ce que fut Paris au début du XXème siècle. De la Belle Époque et son art nouveau aux Années Folles et son Art Déco, la ville « lumière » ne cesse d'attirer les artistes du monde entier et, en dépit du traumatisme de la Grande Guerre, demeure le foyer d'un formidable rayonnement culturel, technologique et social. La créativité est partout, dans les arts, l'industrie, les mœurs...quitte à provoquer quelques scandales retentissants.

De spectaculaires mutations sociales permettent aux femmes d'émerger dans une société qui mêle pauvres et riches et se risque au métissage. La modernité s'empare de tout et de tous et préfigure une société vouée à l'accélération des évolutions techniques et sociétales. Le parcours présente près de 400 œuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin,Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo

Picasso, Marie Vassilieff et tant d’autres. L’exposition montre également des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget et même une voiture prêtée par le musée national de l’automobile de Mulhouse.

C'est à un vaste tour d'horizon que nous sommes conviés, une « révision » qui tente de rendre compte par un parcours chronologique et thématique d'une révolution aussi profonde que spectaculaire.

(Conférenciers du musée)